Comment sensibiliser les salariés à la santé et sécurité au travail ?
Vous vous demandez comment sensibiliser les salariés à la santé et sécurité au travail ? Trouver nos méthodes dans cet article.
La santé et sécurité au travail est un sujet d’intérêt général. C’est donc naturellement que le sujet est intégré au plan national santé environnement (PNSE) qui, conformément à l’article L. 1311 du code de la santé publique, témoigne de la volonté du gouvernement de «réduire autant que possible – et de façon la plus efficace possible – les impacts des facteurs environnementaux sur la santé afin de permettre à chacun de vivre dans un environnement favorable à la santé». Dans le cadre du PNSE en cours (2016-2020), le plan santé au travail met particulièrement l’accent sur la prévention des risques professionnels et la sensibilisation des salariés.
Une politique volontariste de réduction des risques sans l’implication des salariés peut se heurter à des obstacles. Tour d’horizon des moyens qui permettent de les sensibiliser et les impliquer.
1. Le document unique d’évaluation des risques professionnels et le règlement intérieur
La loi impose à toute entreprise employant au moins un salarié, d’évaluer les risques qui existent au sein de son entreprise en matière de santé et de sécurité. Pour ce faire, il doit produire un document unique d’évaluation professionnelle (DUER).
Ce document est une obligation légale prévue par l’article R4121-1 du code du travail. Tout employeur est responsable de la conception et la diffusion de ce document, même s’il a la possibilité d’en déléguer la réalisation à un tiers.
Le document unique d’évaluation des risques a vocation à présenter les résultats de l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des salariés et l’inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail. Il constitue un support de choix pour la sensibilisation des salariés car tous les risques y sont référencés.
Le DUER, tout comme le règlement intérieur, permet de rappeler aux salariés les règles de sécurité à respecter, comme, par exemple, quelles sont les conditions d’utilisation des équipements de protection individuels (EPI), les sanctions applicables en cas de consommation de drogues et alcools en milieu professionnel etc.
2. Dialogue social, QVT, formations, challenges sécurité…
Le lien entre sécurité et dialogue social s’est trouvé renforcé par la mise en place récente des CSE, nouvelles instances uniques de représentation du personnel issues de la fusion des délégués du personnel, comités d’entreprise et CHSCT. Ainsi, une commission de santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) doit être intégrée au CSE dans les entreprises et établissements distincts d’au moins 300 salariés et dans les établissements présentant certains risques particuliers, quels que soient leurs effectifs.
Malgré cela, le manque d’implication des salariés est malheureusement toujours parfois pointé du doigt par les chefs d’entreprise ou les responsables sécurité et santé au travail (SST).
Pour y remédier, les employeurs intègrent la sensibilisation des salariés dans leurs stratégies RH.
Ils peuvent pour cela se faire assister par des organismes de formation ou bien des cabinets conseil, spécialisés dans les enjeux de « qualité de vie au travail » (QVT) et de sécurité au travail. Ces cabinets mettent en place une approche participative pour développer et pérenniser la culture de la santé et sécurité dans l’entreprise.
Ainsi, certains prestataires comme COMEOS proposent des outils concrets (ex : grille d’évaluation positive de la QVT, élaboration de cahier des charges pour les équipements de protection individuelle par unité de travail, outil de calcul de l’exposition au bruit etc.) qui permettent de placer les salariés au cœur de la réflexion. Formés à l’utilisation de ces outils, ils se sentent intégrés à la démarche et en deviennent véritablement acteurs…
D’autres prestataires agissent sur un registre moins pédagogique mais souvent tout aussi efficace : celui de la motivation. Elles proposent d’organiser, au sein des entreprises, des « challenges sécurité » impliquant les salariés dans un objectif de réduction des accidents du travail (AT). Ces concours peuvent s’apparenter à ceux proposés aux forces de vente pour dynamiser le chiffre d’affaires de l’entreprise, si ce n’est que l’écran plat n’est pas offert au meilleur vendeur mais à l’ouvrier ayant le mieux respecté les consignes de sécurité !
À propos de l’auteur
Julien Caruana, fondateur et président de Coméos depuis 20 ans. Expert dans mon domaine, je transmets mes compétences acquises tout au long de ma carrière à travers ce blog.
Comment sensibiliser les salariés à la santé et sécurité au travail ?
Vous vous demandez comment sensibiliser les salariés à la santé et sécurité au travail ? Trouver nos méthodes dans cet article.
La santé et sécurité au travail est un sujet d’intérêt général. C’est donc naturellement que le sujet est intégré au plan national santé environnement (PNSE) qui, conformément à l’article L. 1311 du code de la santé publique, témoigne de la volonté du gouvernement de «réduire autant que possible – et de façon la plus efficace possible – les impacts des facteurs environnementaux sur la santé afin de permettre à chacun de vivre dans un environnement favorable à la santé». Dans le cadre du PNSE en cours (2016-2020), le plan santé au travail met particulièrement l’accent sur la prévention des risques professionnels et la sensibilisation des salariés.
Une politique volontariste de réduction des risques professionnels sans l’implication des salariés peut se heurter à des obstacles. Tour d’horizon des moyens qui permettent de les sensibiliser et les impliquer.
1. Le document unique d’évaluation des risques professionnels et le règlement intérieur
La loi impose à toute entreprise employant au moins un salarié, d’évaluer les risques qui existent au sein de son entreprise en matière de santé et de sécurité. Pour ce faire, il doit produire un document unique d’évaluation professionnelle (DUER).
Ce document est une obligation légale prévue par l’article R4121-1 du code du travail. Tout employeur est responsable de la conception et la diffusion de ce document, même s’il a la possibilité d’en déléguer la réalisation à un tiers.
Le DUER a vocation à présenter les résultats de l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des salariés et l’inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail. Il constitue un support de choix pour la sensibilisation des salariés car tous les risques y sont référencés.
Le DUER, tout comme le règlement intérieur, permet de rappeler aux salariés les règles de sécurité à respecter, comme, par exemple, quelles sont les conditions d’utilisation des équipements de protection individuels (EPI), les sanctions applicables en cas de consommation de drogues et alcools en milieu professionnel etc.
2. Dialogue social, QVT, formations, challenges sécurité…
Le lien entre sécurité et dialogue social s’est trouvé renforcé par la mise en place récente des CSE, nouvelles instances uniques de représentation du personnel issues de la fusion des délégués du personnel, comités d’entreprise et CHSCT. Ainsi, une commission de santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) doit être intégrée au CSE dans les entreprises et établissements distincts d’au moins 300 salariés et dans les établissements présentant certains risques particuliers, quels que soient leurs effectifs.
Malgré cela, le manque d’implication des salariés est malheureusement toujours parfois pointé du doigt par les chefs d’entreprise ou les responsables sécurité et santé au travail (SST).
Pour y remédier, les employeurs intègrent la sensibilisation des salariés dans leurs stratégies RH.
Ils peuvent pour cela se faire assister par des organismes de formation ou bien des cabinets conseil, spécialisés dans les enjeux de « qualité de vie au travail » (QVT) et de sécurité au travail. Ces cabinets mettent en place une approche participative pour développer et pérenniser la culture de la santé et sécurité dans l’entreprise.
Ainsi, certains prestataires comme COMEOS proposent des outils concrets (ex : grille d’évaluation positive de la QVT, élaboration de cahier des charges pour les équipements de protection individuelle par unité de travail, outil de calcul de l’exposition au bruit etc.) qui permettent de placer les salariés au cœur de la réflexion. Formés à l’utilisation de ces outils, ils se sentent intégrés à la démarche et en deviennent véritablement acteurs…
D’autres prestataires agissent sur un registre moins pédagogique mais souvent tout aussi efficace : celui de la motivation. Elles proposent d’organiser, au sein des entreprises, des « challenges sécurité » impliquant les salariés dans un objectif de réduction des accidents du travail (AT). Ces concours peuvent s’apparenter à ceux proposés aux forces de vente pour dynamiser le chiffre d’affaires de l’entreprise, si ce n’est que l’écran plat n’est pas offert au meilleur vendeur mais à l’ouvrier ayant le mieux respecté les consignes de sécurité !
À propos de l’auteur
Julien Caruana, fondateur et président de Coméos depuis 20 ans. Expert dans mon domaine, je transmets mes compétences acquises tout au long de ma carrière à travers ce blog.
Comment sensibiliser les salariés à la santé et sécurité au travail ?
Vous vous demandez comment sensibiliser les salariés à la santé et sécurité au travail ? Trouver nos méthodes dans cet article.
La santé et sécurité au travail est un sujet d’intérêt général. C’est donc naturellement que le sujet est intégré au plan national santé environnement (PNSE) qui, conformément à l’article L. 1311 du code de la santé publique, témoigne de la volonté du gouvernement de «réduire autant que possible – et de façon la plus efficace possible – les impacts des facteurs environnementaux sur la santé afin de permettre à chacun de vivre dans un environnement favorable à la santé». Dans le cadre du PNSE en cours (2016-2020), le plan santé au travail met particulièrement l’accent sur la prévention des risques professionnels et la sensibilisation des salariés.
Que vaut, en effet, une politique volontariste de réduction des risques, si les salariés n’en sont pas partie prenante… ? Tour d’horizon des moyens qui permettent de les sensibiliser et les impliquer.
1. Le document unique d’évaluation des risques professionnels et le règlement intérieur
La loi impose à toute entreprise employant au moins un salarié, d’évaluer les risques qui existent au sein de son entreprise en matière de santé et de sécurité. Pour ce faire, il doit produire un document unique d’évaluation professionnelle (DUER).
Ce document est une obligation légale prévue par l’article R4121-1 du code du travail. Tout employeur est responsable de la conception et la diffusion de ce document, même s’il a la possibilité d’en déléguer la réalisation à un tiers.
Le DUER a vocation à présenter les résultats de l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des salariés et l’inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail. Il constitue un support de choix pour la sensibilisation des salariés car tous les risques y sont référencés.
Le DUER, tout comme le règlement intérieur, permet de rappeler aux salariés les règles de sécurité à respecter, comme, par exemple, quelles sont les conditions d’utilisation des équipements de protection individuels (EPI), les sanctions applicables en cas de consommation de drogues et alcools en milieu professionnel etc.
2. Dialogue social, QVT, formations, challenges sécurité…
Le lien entre sécurité et dialogue social s’est trouvé renforcé par la mise en place récente des CSE, nouvelles instances uniques de représentation du personnel issues de la fusion des délégués du personnel, comités d’entreprise et CHSCT. Ainsi, une commission de santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) doit être intégrée au CSE dans les entreprises et établissements distincts d’au moins 300 salariés et dans les établissements présentant certains risques particuliers, quels que soient leurs effectifs.
Malgré cela, le manque d’implication des salariés est malheureusement toujours parfois pointé du doigt par les chefs d’entreprise ou les responsables sécurité et santé au travail (SST).
Pour y remédier, les employeurs intègrent la sensibilisation des salariés dans leurs stratégies RH.
Ils peuvent pour cela se faire assister par des organismes de formation ou bien des cabinets conseil, spécialisés dans les enjeux de « qualité de vie au travail » (QVT) et de sécurité au travail. Ces cabinets mettent en place une approche participative pour développer et pérenniser la culture de la santé et sécurité dans l’entreprise.
Ainsi, certains prestataires comme COMEOS proposent des outils concrets (ex : grille d’évaluation positive de la QVT, élaboration de cahier des charges pour les équipements de protection individuelle par unité de travail, outil de calcul de l’exposition au bruit etc.) qui permettent de placer les salariés au cœur de la réflexion. Formés à l’utilisation de ces outils, ils se sentent intégrés à la démarche et en deviennent véritablement acteurs…
D’autres prestataires agissent sur un registre moins pédagogique mais souvent tout aussi efficace : celui de la motivation. Elles proposent d’organiser, au sein des entreprises, des « challenges sécurité » impliquant les salariés dans un objectif de réduction des accidents du travail (AT). Ces concours peuvent s’apparenter à ceux proposés aux forces de vente pour dynamiser le chiffre d’affaires de l’entreprise, si ce n’est que l’écran plat n’est pas offert au meilleur vendeur mais à l’ouvrier ayant le mieux respecté les consignes de sécurité !